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fourrage [1]

nm (fou-ra-j')
  • 1Nom donné aux tiges, feuilles et racines des plantes vertes dont les bestiaux se nourrissent. Fourrage vert. Fourrage sec.

    Dans l'acception la plus générale, fourrage comprend toutes les substances d'origine végétale employées à la nourriture des bestiaux.

    Racinesfourrages ou fourrages-racines, la betterave, la carotte, les choux-raves et choux-navets, le navet, le panais, la pomme de terre, le raifort et le topinambour.

  • 2 Particulièrement. L'herbe qu'on coupe à l'armée pour la nourriture des chevaux. Les hommes et les chevaux revenaient épuisés, ceux toutefois qui revenaient ; car chaque mesure de seigle, chaque trousse de fourrage nous étaient disputées. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812]

    Mettre la cavalerie en quartier de fourrage, l'établir dans un pays où le fourrage abonde.

    L'action même de couper, d'apporter le fourrage. Aller au fourrage. Être commandé de fourrage. Ordonner un fourrage général. Il y avait 2000 hommes au fourrage. [Sévigné, 214] M. de Luxembourg, allant reconnaître un fourrage, fut averti de la marche de Rilly. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] On ne pouvait amener un convoi ni faire un fourrage sans combattre. [Ségur, Histoire de Napoléon et de la Grande-Armée pendant l'année 1812]

    Fig. Ravage. Au reste, le fourrage qu'ils ont fait est peu de chose, et le discours n'y perdra rien ou presque rien ; il n'y a pas en tout la valeur de six lignes effacées. [D'alembert, Lett. à Voltaire, 21 juill. 1767]

    Se dit aussi des troupes commandées tant pour faire le fourrage que pour le soutenir. Les ennemis attaquèrent le fourrage.

  • 3 Terme d'artillerie. Foin, herbe dont on se sert pour bourrer le canon.
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